Ce blog manque assurément de mise à jour, et pour cause ! entre les enfants, l'investissement dans une association, et la rédaction de cahiers de recettes...
Des livres et magazines de recette, ce n’est pas ce qui manque… Des livres de recettes pour bébés, des livres de recettes de tradition, des livres de recettes légères, des livres de recettes faciles à faire, des livres de recettes pour diabétique… mais un livre qui donne des pistes pour, à partir d’une même base de repas, satisfaire bébés et adultes, l’enfant qui manque d’appétit et l’adulte en excès de poids, la femme qui manque de fer et l’homme qui en a trop, le garçon qui va 3 fois par jour à la selle et la fille constipée, sans oublier le petit allergique, celui qui souffre de reflux gastro-oesophagien ou… ?
Je publie une série de cahiers qui cherche à aider la mère ou le père de famille soucieux de proposer des menus variés et répondant aux besoins de chacun. Le premier numéro va bientôt sortir !
lundi 24 août 2009
mercredi 31 décembre 2008
Friandises
Bouchées à la noix de coco
Mélanger 250 g de noix de coco (ou noix de coco + noisettes) et une boite de lait concentré. En remplir un moule à petits fours en silicone (ou un simple moule carré / rectangulaire tapissé de papier sulfurisé). Laisser durcir au réfrigérateur environ 30 min. Pendant ce temps, faire fondre une tablette de 200 g de chocolat.
Démouler les bouchées (ou couper en carré le mélange mis dans le moule carré / rectangulaire) une fois durcies sur une feuille de papier sulfurisé et les recouvrir entièrement de chocolat. Placer au réfrigérateur à nouveau, laisser durcir, c'est prêt !
Figues fourrées
Faire fondre 50 g de chocolat noir + 50 g de beurre. Ajouter 50 g d'amande. Bien mélanger.
Choisir de belles figues sèches, couper la "queue" et faire une petite ouverture pour remplir chaque figue du mélange au chocolat.
Dattes fourrées
Préparer de la pâte d'amande, dénoyauter des dattes et les fourrer de pâte d'amande.
Roses des sables
Faire fondre 200 g de chocolat + 50 g de beurre, ajouter 2 cuillères à soupe de miel, bien mélanger.
Enrober 100 g de corn flakes de chocolat fondu, puis en faire des petits tas et laisser refroidir.
Mélanger 250 g de noix de coco (ou noix de coco + noisettes) et une boite de lait concentré. En remplir un moule à petits fours en silicone (ou un simple moule carré / rectangulaire tapissé de papier sulfurisé). Laisser durcir au réfrigérateur environ 30 min. Pendant ce temps, faire fondre une tablette de 200 g de chocolat.
Démouler les bouchées (ou couper en carré le mélange mis dans le moule carré / rectangulaire) une fois durcies sur une feuille de papier sulfurisé et les recouvrir entièrement de chocolat. Placer au réfrigérateur à nouveau, laisser durcir, c'est prêt !
Figues fourrées
Faire fondre 50 g de chocolat noir + 50 g de beurre. Ajouter 50 g d'amande. Bien mélanger.
Choisir de belles figues sèches, couper la "queue" et faire une petite ouverture pour remplir chaque figue du mélange au chocolat.
Dattes fourrées
Préparer de la pâte d'amande, dénoyauter des dattes et les fourrer de pâte d'amande.
Roses des sables
Faire fondre 200 g de chocolat + 50 g de beurre, ajouter 2 cuillères à soupe de miel, bien mélanger.
Enrober 100 g de corn flakes de chocolat fondu, puis en faire des petits tas et laisser refroidir.
Libellés :
fruits à coque,
produits sucrés : chocolat
lundi 22 décembre 2008
Pâte d'amande
On disait qu'en cas d'antécédents d'allergie, on ne devait commencer à donner aux bébés des fruits à coque comme l'amande qu'à partir de 3 ans. Mon médecin m'a dit que les allergologues s'étaient rendu compte qu'en faisant ainsi, on augmentait la fréquence des allergies, qu'il valait mieux introduire les fruits à coque plus tôt, sauf en cas d'antécédent d'allergie à l'arachide. Donc mes garçons de bientôt 1 mois 1/2 vont pouvoir goûter à la pâte d'amande.
Faire sa pâte d'amande est d'une extrême simplicité :
Mélanger de la poudre d'amande avec du sucre (par exemple 50 g d'amande et 50 g de sucre en poudre) et mouiller avec un peu d'eau. Quand la pâte est bien lisse, façonner des rouleaux ou étaler jusqu’à environ 2 cm d’épaisseur sur une surface saupoudrée de sucre glace. Découper ou façonner des formes à disposer sur du papier sulfurisé. Laisser sécher une nuit dans un endroit sec.
Libellés :
fruits à coque : amande,
produits sucrés
vendredi 19 décembre 2008
Socca
On conseille de commencer à proposer les légumes secs entre 15 et 18 mois aux bébés, voici une recette pour introduire le pois chiche : c'est aussi une recette de "crêpes salées" idéales en cas d'allergie au gluten et à l'oeuf.
La socca est le nom donné à une spécialité culinaire originaire de Ligurie, consommée de Nice à Menton. C'est une grande et fine galette à base de farine de pois chiches cuite sur de grandes plaques rondes en cuivre étamé, dans un four à pizza. En voici une variante facile à faire, pour un dîner par exemple.
A l'heure du goûter, mélanger au fouet 400 ml d'eau et 250 g de farine de pois chiche et des herbes de Provence. Laisser reposer jusqu'à l'heure du diner.
Ajouter plus ou moins 12 cuillères d'huile d'olive et le sel puis mélanger et faire comme avec une pâte à crêpes : chauffer une poêle à crêpes, y verser une louche du mélange et laisser cuire, retourner, retirer une fois doré foncé, la socca doit être souple.
La socca est le nom donné à une spécialité culinaire originaire de Ligurie, consommée de Nice à Menton. C'est une grande et fine galette à base de farine de pois chiches cuite sur de grandes plaques rondes en cuivre étamé, dans un four à pizza. En voici une variante facile à faire, pour un dîner par exemple.
A l'heure du goûter, mélanger au fouet 400 ml d'eau et 250 g de farine de pois chiche et des herbes de Provence. Laisser reposer jusqu'à l'heure du diner.
Ajouter plus ou moins 12 cuillères d'huile d'olive et le sel puis mélanger et faire comme avec une pâte à crêpes : chauffer une poêle à crêpes, y verser une louche du mélange et laisser cuire, retourner, retirer une fois doré foncé, la socca doit être souple.
Libellés :
féculents / légumineuses : pois chiche
mercredi 17 décembre 2008
cuisiner sans alcool
Pour les enfants, les femmes enceintes, les anciens alcooliques, les musulmans... ou tout simplement par gout, on peut préférer cuisiner sans alcool.
On dit souvent que l'alcool s'évapore lors de la cuisson... La quantité qui reste varie selon la méthode de cuisson employée et le temps de cuisson du mets. Ainsi, un gâteau aux fruits imbibé de rhum conservera son alcool pendant des mois et des mois : l’alcool n’est pas cuit. Mais un bœuf braisé à la bière qui a mijoté longuement contiendra très peu d’alcool en fin de cuisson. Des crêpes Suzette qu’on sert tout de suite après avoir fait flamber le Grand Marnier qui les parfume contiendront encore de l’alcool. Mais une sauce obtenue à partir du déglaçage des sucs de viande dans une poêle avec un peu de vin, qu’on additionne ensuite de bouillon et/ou de crème, contiendra très peu – sinon pas du tout – d’alcool.
Lorsqu’on choisit de remplacer l’alcool par un autre ingrédient dans une recette, on doit s’attendre à des résultats quelque peu différents. Si l’ingrédient alcoolisé d’une recette vise à donner au mets sa saveur principale ou que l’alcool est exigé en grande quantité – un coq au vin, par exemple - mieux vaut trouver une autre recette, car il sera pratiquement impossible de la réussir sans l’ingrédient demandé. Mais lorsque la recette exige moins de 15 ml (1 c. à soupe) d’alcool, c’est habituellement dans le but de parfumer le mets. On peut alors choisir d’omettre l’alcool sans le remplacer.
Le vin aide à attendrir les fibres d’une viande lorsqu’il est employé en marinade – certains fruits acides peuvent donner les mêmes résultats.
Le vin et le kirsch sont ajoutés à la fondue au fromage parce que l’alcool abaisse le point d’ébullition des fromages, évitant ainsi à la fondue de tourner ; on peut très bien préparer une fondue sans alcool pour les enfants : vous pouvez remplacer le vin par de l'eau, par un bouillon léger, par du babeurre, du jus de tomate ou du cidre sans alcool. L'important, c'est d'ajouter du jus de citron, car l'acide qu'il contient permet la liaison du fromage et du liquide et rend la fondue veloutée.
Les bières blondes peuvent être remplacées par un bouillon de volaille, un soda au gingembre (ginger ale) ou du jus de raisin blanc. Les bières brunes par un bouillon de bœuf ou de champignons
Le Calvados (eau-de-vie de pomme) peut être remplacé par une réduction de jus de pomme (jus qu’on fait bouillir à feu vif jusqu’à ce qu’il devienne sirupeux), le Cidre par du Moût de pomme (qui est pétillant) ou du Jus de pomme, le Cognac par du Jus de pêche, d’abricot ou de poire, la Crème de cassis par un Sirop de cassis non-alcoolisé, le Kirsch par du Sirop – ou jus – de cerise noire, framboise, cassis ou raisin, la Liqueur de framboise par du Jus ou sirop de framboise, le Madère par un Bouillon de volaille ou de bœuf, le Porto par un Jus de fruit non-sucré ou un Bouillon de volaille ou de bœuf
Le Rhum blanc peut être remplacé par du Jus d’ananas additionné de quelques gouttes d’extrait d’amande, le Rhum brun par de la Mélasse diluée dans du jus d’orange ou d’ananas, additionnée de quelques gouttes d’extrait d’amande, le Scotch, whisky ou bourbon par une part d’extrait de vanille pour deux parts d’eau (ex. : 5 ml d’extrait de vanille et 10 ml d’eau pour chaque 15 ml d’alcool demandé)
On peut remplacer du Vin blanc par du Jus de pomme ou de raisin blanc dilué dans un peu de vinaigre de vin blanc ou de vinaigre de cidre ou par du Bouillon de poulet, un Jus de palourdes (dans une recette à base de poisson ou de fruits de mer) ; Pour les marinades, combiner 60 ml de vinaigre de vin blanc, 60 ml d’eau, et 15 ml (1 c. à soupe) de sucre.
On remplace le Vin mousseux par un Jus de pomme ou de raisin blanc pétillant
On remplace le Vin rouge par un Bouillon de bœuf ou de volaille, du Jus de raisin ou du Jus de raisin dilué dans un peu de vinaigre de vin rouge ou encore par du Vinaigre de vin rouge ou balsamique dilué dans un peu d’eau
On dit souvent que l'alcool s'évapore lors de la cuisson... La quantité qui reste varie selon la méthode de cuisson employée et le temps de cuisson du mets. Ainsi, un gâteau aux fruits imbibé de rhum conservera son alcool pendant des mois et des mois : l’alcool n’est pas cuit. Mais un bœuf braisé à la bière qui a mijoté longuement contiendra très peu d’alcool en fin de cuisson. Des crêpes Suzette qu’on sert tout de suite après avoir fait flamber le Grand Marnier qui les parfume contiendront encore de l’alcool. Mais une sauce obtenue à partir du déglaçage des sucs de viande dans une poêle avec un peu de vin, qu’on additionne ensuite de bouillon et/ou de crème, contiendra très peu – sinon pas du tout – d’alcool.
Lorsqu’on choisit de remplacer l’alcool par un autre ingrédient dans une recette, on doit s’attendre à des résultats quelque peu différents. Si l’ingrédient alcoolisé d’une recette vise à donner au mets sa saveur principale ou que l’alcool est exigé en grande quantité – un coq au vin, par exemple - mieux vaut trouver une autre recette, car il sera pratiquement impossible de la réussir sans l’ingrédient demandé. Mais lorsque la recette exige moins de 15 ml (1 c. à soupe) d’alcool, c’est habituellement dans le but de parfumer le mets. On peut alors choisir d’omettre l’alcool sans le remplacer.
Le vin aide à attendrir les fibres d’une viande lorsqu’il est employé en marinade – certains fruits acides peuvent donner les mêmes résultats.
Le vin et le kirsch sont ajoutés à la fondue au fromage parce que l’alcool abaisse le point d’ébullition des fromages, évitant ainsi à la fondue de tourner ; on peut très bien préparer une fondue sans alcool pour les enfants : vous pouvez remplacer le vin par de l'eau, par un bouillon léger, par du babeurre, du jus de tomate ou du cidre sans alcool. L'important, c'est d'ajouter du jus de citron, car l'acide qu'il contient permet la liaison du fromage et du liquide et rend la fondue veloutée.
Les bières blondes peuvent être remplacées par un bouillon de volaille, un soda au gingembre (ginger ale) ou du jus de raisin blanc. Les bières brunes par un bouillon de bœuf ou de champignons
Le Calvados (eau-de-vie de pomme) peut être remplacé par une réduction de jus de pomme (jus qu’on fait bouillir à feu vif jusqu’à ce qu’il devienne sirupeux), le Cidre par du Moût de pomme (qui est pétillant) ou du Jus de pomme, le Cognac par du Jus de pêche, d’abricot ou de poire, la Crème de cassis par un Sirop de cassis non-alcoolisé, le Kirsch par du Sirop – ou jus – de cerise noire, framboise, cassis ou raisin, la Liqueur de framboise par du Jus ou sirop de framboise, le Madère par un Bouillon de volaille ou de bœuf, le Porto par un Jus de fruit non-sucré ou un Bouillon de volaille ou de bœuf
Le Rhum blanc peut être remplacé par du Jus d’ananas additionné de quelques gouttes d’extrait d’amande, le Rhum brun par de la Mélasse diluée dans du jus d’orange ou d’ananas, additionnée de quelques gouttes d’extrait d’amande, le Scotch, whisky ou bourbon par une part d’extrait de vanille pour deux parts d’eau (ex. : 5 ml d’extrait de vanille et 10 ml d’eau pour chaque 15 ml d’alcool demandé)
On peut remplacer du Vin blanc par du Jus de pomme ou de raisin blanc dilué dans un peu de vinaigre de vin blanc ou de vinaigre de cidre ou par du Bouillon de poulet, un Jus de palourdes (dans une recette à base de poisson ou de fruits de mer) ; Pour les marinades, combiner 60 ml de vinaigre de vin blanc, 60 ml d’eau, et 15 ml (1 c. à soupe) de sucre.
On remplace le Vin mousseux par un Jus de pomme ou de raisin blanc pétillant
On remplace le Vin rouge par un Bouillon de bœuf ou de volaille, du Jus de raisin ou du Jus de raisin dilué dans un peu de vinaigre de vin rouge ou encore par du Vinaigre de vin rouge ou balsamique dilué dans un peu d’eau
Choisir ses oeufs
les oeufs de classe A, c'est à dire qui seront commercialisés en coquille, sont calibrés selon leur poids puis conditionnés en emballage de 6, 12 ou plus ou dans de grandes alvéoles pour la vente « en vrac », avant d'être acheminés vers les points de vente.
La coquille de tout oeuf est marquée à l'élevage ou dans le centre de conditionnement par un numéro identifiant de façon unique un bâtiment d'élevage donné. Ce numéro permet d'en assurer la traçabilité : ainsi, à partir de ce numéro, on est capable de déterminer précisément dans quel point de vente les oeufs d'un bâtiment d'élevage donné ont été expédiés et à l'inverse, on peut retrouver de quel bâtiment est issu un oeuf prélevé dans un point de vente.
Le premier chiffre correspond au mode d'élevage de la poule
- 0 : oeuf biologique : Ce mode d'élevage apporte les garanties de l'œuf de plein air, avec en plus des abris et végétation sur le parcours extérieur ; à l'intérieur, le nombre de poules est limité, la densité plus faible ; Les poules pondant des œufs bio sont alimentées avec 90 % d’ingrédients agricoles biologiques et les 10% restant sont composés de certains produits non biologiques : céréales et issues (blé, maïs), oléagineux et sous produits (colza, soja, tournesol, lin, sésame, navet…), légumineuses et sous produits (pois chiches, ers, pois, fèves, féveroles, lupin…), tubercules, racines (betterave, pomme de terre…), autres fruits (caroube, raisin), fourrages (luzerne, trèfle…), autres plantes (algues marines…), minéraux
- 1 : poule élevée en plein air : En journée, les poules ont accès à un parcours extérieur en majeure partie recouvert de végétation (4 m2 de terrain par poule).
- 2 : poule élevée au sol : il n'y a pas de cages MAIS les poules restent exclusivement à l'intérieur des bâtiments ; elles n'ont pas d'accès au plein air.
- 3 : poule élevée en cage : En Europe, plus de 80% des poules élevées pour leurs oeufs sont détenues dans des cages de batteries. En France, près de 38 des 47 millions de poules pondeuses sont ainsi retenues enfermées dans un environnement appauvri à l'extrême. A l'âge de 4 mois, les femelles destinées à l'élevage intensif sont enfermées par groupe de 4, dans de petites cages, alignées en batteries sur plusieurs niveaux - jusqu'à 8 étages - dans des hangars aveugles pouvant contenir simultanément jusqu'à 70 000 oiseaux. Les cages de batterie sont si petites que les poules ne peuvent ni ouvrir leurs ailes, ni marcher ou se retourner. Chacune d'entre elles ne dispose en largeur que d'une dizaine de centimètres, et passe son existence dans un espace de 550 cm2 environ, ce qui représente moins que la surface d'une feuille de papier A4. Un environnement déficient et une forte promiscuité peuvent engendrer des comportements de picage des plumes et de cannibalisme. Outre la ponte, la seule activité possible est une violence plus ou moins exacerbée au sein de groupes trop à l'étroit. Afin de prévenir ces comportements aberrants, de nombreuses poules sont débecquées à la lame chauffante quelques jours après leur naissance. Cette opération réalisée sans anesthésie, courante dans tout type d'élevage, provoque des souffrances intenses, et souvent durables. En effet, à la suite de cette mutilation, les oiseaux mangent moins et perdent du poids pendant plusieurs semaines. Le tissu nerveux continue à se développer et forme un névrome (excroissance très sensible) plus ou moins important qui les gène douloureusement pour manger.
En élevage industriel, la vie ou la santé de chaque animal compte d'autant moins que la part du profit global à laquelle il contribue est faible.
Le prix de vente par oiseau de ces poules de réforme est faible : trop mutilés, les corps ne peuvent pas être vendus comme viande. Ils sont par exemple destinés à la fabrication d'aliments pour chiens ou chats, aux « bouillons cube », ou au fourrage des raviolis.
La cage de batterie conventionnelle sera interdite dans l'Union Européenne à partir de 2012. Elle sera vraisemblablement remplacée par la cage « enrichie », qui apporte quelques rares améliorations (perchoir, litière, nid artificiel), mais ne représente qu'une évolution limitée et très relative pour le bien-être des poules. En effet, l'espace à la disposition de chaque oiseau demeure largement insuffisant (750 cm2, soit à peine plus de la surface d'un post-it de gagné). La hauteur prévue des cages est de 45 cm, pour des oiseaux dont le sentiment de sécurité est indissociable de la sensation de hauteur. Les perchoirs seront situés quelques centimètres à peine au dessus du fonds de la cage ! Faute d'espace, les poules demeureront inactives la majorité du temps, tandis que chaque déplacement leur imposera l'évitement d'un obstacle (dérangement des autres poules, contournement des perchoirs...). Les cages aménagées ne règleront pas non plus les problèmes de picage des poules : les mutilations du bec resteront pratiquées pour éviter qu'elles ne se déplument ou ne s'attaquent. Contre les oeufs de batterie ?
Puis il y a 2 lettres qui correspondent au pays d'origine :
- FR = France
La suite des lettres et chiffres du code identifie un batiment d'élevage précis.
Pour les œufs, la date de consommation recommandée (DCR) correspond à l'expiration de la période de stockage, c’est à dire 28 jours au plus après la ponte. Rappelons que les œufs sont :
- extrafrais jusqu'à 9 jours après la ponte (ou 7 jours après la date d’emballage). Ils peuvent alors être utilisés dans des préparations non cuites (mayonnaise, œufs à la coque, mousse au chocolat…)
- frais jusqu'à 28 jours après la date de ponte. Ils sont alors consommés cuits au plat, en omelette, durs ou pour la pâtisserie.
En règle générale, plus on se rapproche de la limite de la DCR, plus un temps de cuisson prolongé est recommandé.
Selon leur poids, on classe les œufs en quatre catégories :
- S : petits oeufs de poids
- M : oeufs moyens de poids compris entre 53 et 63 g
- L : gros oeufs de poids compris entre 63 et 73 g
- XL : très gros oeufs de poids > 73 g
La coquille de tout oeuf est marquée à l'élevage ou dans le centre de conditionnement par un numéro identifiant de façon unique un bâtiment d'élevage donné. Ce numéro permet d'en assurer la traçabilité : ainsi, à partir de ce numéro, on est capable de déterminer précisément dans quel point de vente les oeufs d'un bâtiment d'élevage donné ont été expédiés et à l'inverse, on peut retrouver de quel bâtiment est issu un oeuf prélevé dans un point de vente.
Le premier chiffre correspond au mode d'élevage de la poule
- 0 : oeuf biologique : Ce mode d'élevage apporte les garanties de l'œuf de plein air, avec en plus des abris et végétation sur le parcours extérieur ; à l'intérieur, le nombre de poules est limité, la densité plus faible ; Les poules pondant des œufs bio sont alimentées avec 90 % d’ingrédients agricoles biologiques et les 10% restant sont composés de certains produits non biologiques : céréales et issues (blé, maïs), oléagineux et sous produits (colza, soja, tournesol, lin, sésame, navet…), légumineuses et sous produits (pois chiches, ers, pois, fèves, féveroles, lupin…), tubercules, racines (betterave, pomme de terre…), autres fruits (caroube, raisin), fourrages (luzerne, trèfle…), autres plantes (algues marines…), minéraux
- 1 : poule élevée en plein air : En journée, les poules ont accès à un parcours extérieur en majeure partie recouvert de végétation (4 m2 de terrain par poule).
- 2 : poule élevée au sol : il n'y a pas de cages MAIS les poules restent exclusivement à l'intérieur des bâtiments ; elles n'ont pas d'accès au plein air.
- 3 : poule élevée en cage : En Europe, plus de 80% des poules élevées pour leurs oeufs sont détenues dans des cages de batteries. En France, près de 38 des 47 millions de poules pondeuses sont ainsi retenues enfermées dans un environnement appauvri à l'extrême. A l'âge de 4 mois, les femelles destinées à l'élevage intensif sont enfermées par groupe de 4, dans de petites cages, alignées en batteries sur plusieurs niveaux - jusqu'à 8 étages - dans des hangars aveugles pouvant contenir simultanément jusqu'à 70 000 oiseaux. Les cages de batterie sont si petites que les poules ne peuvent ni ouvrir leurs ailes, ni marcher ou se retourner. Chacune d'entre elles ne dispose en largeur que d'une dizaine de centimètres, et passe son existence dans un espace de 550 cm2 environ, ce qui représente moins que la surface d'une feuille de papier A4. Un environnement déficient et une forte promiscuité peuvent engendrer des comportements de picage des plumes et de cannibalisme. Outre la ponte, la seule activité possible est une violence plus ou moins exacerbée au sein de groupes trop à l'étroit. Afin de prévenir ces comportements aberrants, de nombreuses poules sont débecquées à la lame chauffante quelques jours après leur naissance. Cette opération réalisée sans anesthésie, courante dans tout type d'élevage, provoque des souffrances intenses, et souvent durables. En effet, à la suite de cette mutilation, les oiseaux mangent moins et perdent du poids pendant plusieurs semaines. Le tissu nerveux continue à se développer et forme un névrome (excroissance très sensible) plus ou moins important qui les gène douloureusement pour manger.
En élevage industriel, la vie ou la santé de chaque animal compte d'autant moins que la part du profit global à laquelle il contribue est faible.
Le prix de vente par oiseau de ces poules de réforme est faible : trop mutilés, les corps ne peuvent pas être vendus comme viande. Ils sont par exemple destinés à la fabrication d'aliments pour chiens ou chats, aux « bouillons cube », ou au fourrage des raviolis.
La cage de batterie conventionnelle sera interdite dans l'Union Européenne à partir de 2012. Elle sera vraisemblablement remplacée par la cage « enrichie », qui apporte quelques rares améliorations (perchoir, litière, nid artificiel), mais ne représente qu'une évolution limitée et très relative pour le bien-être des poules. En effet, l'espace à la disposition de chaque oiseau demeure largement insuffisant (750 cm2, soit à peine plus de la surface d'un post-it de gagné). La hauteur prévue des cages est de 45 cm, pour des oiseaux dont le sentiment de sécurité est indissociable de la sensation de hauteur. Les perchoirs seront situés quelques centimètres à peine au dessus du fonds de la cage ! Faute d'espace, les poules demeureront inactives la majorité du temps, tandis que chaque déplacement leur imposera l'évitement d'un obstacle (dérangement des autres poules, contournement des perchoirs...). Les cages aménagées ne règleront pas non plus les problèmes de picage des poules : les mutilations du bec resteront pratiquées pour éviter qu'elles ne se déplument ou ne s'attaquent. Contre les oeufs de batterie ?
Puis il y a 2 lettres qui correspondent au pays d'origine :
- FR = France
La suite des lettres et chiffres du code identifie un batiment d'élevage précis.
Pour les œufs, la date de consommation recommandée (DCR) correspond à l'expiration de la période de stockage, c’est à dire 28 jours au plus après la ponte. Rappelons que les œufs sont :
- extrafrais jusqu'à 9 jours après la ponte (ou 7 jours après la date d’emballage). Ils peuvent alors être utilisés dans des préparations non cuites (mayonnaise, œufs à la coque, mousse au chocolat…)
- frais jusqu'à 28 jours après la date de ponte. Ils sont alors consommés cuits au plat, en omelette, durs ou pour la pâtisserie.
En règle générale, plus on se rapproche de la limite de la DCR, plus un temps de cuisson prolongé est recommandé.
Selon leur poids, on classe les œufs en quatre catégories :
- S : petits oeufs de poids
- M : oeufs moyens de poids compris entre 53 et 63 g
- L : gros oeufs de poids compris entre 63 et 73 g
- XL : très gros oeufs de poids > 73 g
Libellés :
choix des ingrédients,
viande-poisson-oeuf : oeuf
lundi 15 décembre 2008
Un délicieux gateau au chocolat
Ce gâteau a eu beaucoup de succès : moelleux, pas trop fort en chocolat...
Faire fondre 150 g de chocolat + 150 g de beurre.
Battre 2 oeufs, puis ajouter 150 g de sucre en continuant de battre. Quand le mélange devient mousseux, ajouter le chocolat fondu. Ajouter 50 g de farine + du bicarbonate, mélanger, verser 30 ml de lait, mélanger, incorporer encore 50 g de farine et 30 ml de lait et bien mélanger encore.
Verser l'ensemble dans un moule à génoise, cuire au four 25 à 30 minutes à 170°C.
Variantes
On peut ajouter 75 g de noisettes torréfiées.
On peut aussi mettre dans le moule bien beurré et sucré une couche de pommes avant de verser l'appareil, pour faire une sorte de tatin au chocolat.
Faire fondre 150 g de chocolat + 150 g de beurre.
Battre 2 oeufs, puis ajouter 150 g de sucre en continuant de battre. Quand le mélange devient mousseux, ajouter le chocolat fondu. Ajouter 50 g de farine + du bicarbonate, mélanger, verser 30 ml de lait, mélanger, incorporer encore 50 g de farine et 30 ml de lait et bien mélanger encore.
Verser l'ensemble dans un moule à génoise, cuire au four 25 à 30 minutes à 170°C.
Variantes
On peut ajouter 75 g de noisettes torréfiées.
On peut aussi mettre dans le moule bien beurré et sucré une couche de pommes avant de verser l'appareil, pour faire une sorte de tatin au chocolat.
Libellés :
produits sucrés : chocolat,
produits sucrés : gateaux
Inscription à :
Articles (Atom)